Habib Sy (YAW) : « On n’a pas confiance en Macky Sall. On n’a pas les forces de l’ordre pour instaurer la violence et au mois de mars si l’on n’avait pas dit stop, il n’en serait pas là. C’est lui l’agresseur »
Après la rencontre avec les initiateurs du cadre unitaire de l’Islam au Sénégal, Habib Sy, parlant au nom de Khalifa Sall, président de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi (YAW) a demandé aux religieux de rassurer les khalifes généraux sur leur foi de maintenir la paix. Car n’ayant pas la culture de la violence.
« Tout le monde sait que les leaders de la coalition sont des hommes de paix. Personne ne peut brûler ce pays. On n’en a pas les moyens. Nous n’avons que nos mains. C’est impossible que la violence provienne de l’opposition qui n’a pas les policiers, les gendarmes même les Asp. L’injustice est la première source de l’effondrement social. C’est ce que nous subissons. Il y a un engagement culturel qui est plus important qu’une charte », fait-il savoir aux émissaires des guides religieux.
Poursuivant, il réitère « notre sacerdoce et notre devise, c’est la paix. Malheureusement, on nous attaque de partout. Le président Macky Sall est le seul détenteur de la violence avec son arsenal juridique et sécuritaire. Nous avons respecté les recommandations des guides religieux qui ont appelé à la paix. Nous respectons leur démarche. Nous leur avons dit que nous n’avons pas confiance en Macky Sall parce qu’il a tout violé. C’est pourquoi nous avons décidé de ne pas signer la charte. Car des deux dialogues appelés, il n’a rien respecté. Il a tout jeté à la poubelle. C’est lui l’agresseur » rembobine Habib Sy.
C’est une honte pour un pays d’humilier des responsables politiques qui peuvent diriger le pays un jour. Sans compter les autres actes inélegants qu’il a commis contre l’opposition », peste Habib Sy et pire, pour prouver que Macky Sall n’est pas un homme de paix, « regardez ce qui s’est passé lors du dépôt des listes avec le rejet des listes par les préfets qui seront déboutés par les cours d’appel. Malheureusement, il a instruit son ministre de l’intérieur de demander aux préfets d’interjeter appel à la Cour d’appel. C’est pourquoi on résiste chaque fois que nous sommes attaqués. Et tout le monde sait qu’aucun État ne résiste à un soulèvement populaire. Car au mois de mars, si on n’avait pas arrêté les choses, il n’en serait pas là », dixit l’ancien ministre.
NKN