Situation politique : « Le SÉNÉGAL est dans une situation de régime d’exception », Alioune TINE

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Au Sénégal, des formations politiques de l’opposition et des personnalités indépendantes n’arrivent plus à organiser une manif.

 

Il en est de même pour tous les Partis de l’opposition. Comme modus operandi, le Préfet de Dakar, Mor Talla TINE, oppose un arrêté portant interdiction à chaque fois qu’une déclaration de rassemblement est faite à son intention : et ça depuis plusieurs mois !

Selon le président-fondateur du think tank AfricaJom Center, « le SÉNÉGAL est entré dans une sorte de régime d’exception… »

« Les interdictions systématiques des manifestations et des conférences de presse de l’opposition installe le SÉNÉGAL dans une situation d’insécurité politique, démocratique, en matière de Droits humains et de Libertés fondamentales. Les autorités sénégalaises doivent rapidement sortir le pays de cette situation de régime d’exception à quelques mois d’une élection présidentielle à enjeu démocratique national et africain, pour prévenir toutes les menaces qui pourraient créer de l’instabilité, de la violence et de l’incertitude sur l’avenir proche », a nettement condamné le militant des Droits humains.

Dans la lancée, M. TINE a appelé le Président Macky SALL à desserrer la pression qui couve dans le pays.

« Le PR Macky SALL doit créer les conditions pour dialoguer avec tous les acteurs, comme il sait bien le faire, pour déjouer les pronostics, les plus invraisemblables faits sans retenue par des expertssur le SÉNÉGAL. Le SÉNÉGAL a une solide tradition de dialogue et de concertations, qui ont permis au pays de surmonter les crises et de rebondir après des épreuves difficiles. Aller de l’avant, remonter la pente est la seule alternative pour traverser le long fleuve de la democratie. Ça passe par le dialogue », a–t–il précisé !

Pour rappel, le F24, qui devait organiser un Rassemblement à la Place de la Nation hier, vendredi 08 Septembre, pour appeler à la “libération des détenus politiques“ – dont le chef de l’opposition Ousmane SONKO –, s’est vu interdire sa manifestation par le Préfet qui leur a servi encore comme excuse et comme toujours : « troubles à l’ordre public et entrave de la libre circulation des biens et des personnes ».

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