Cash transfert : Lancement officiel des opérations de paiement…
Le ministre du Développement communautaire, de la solidarité nationale, de l’Equité sociale et territoriale, Samba Ndiobéne Ka, a procédé, jeudi, au lancement officiel des opérations de paiement dans le cadre du projet de réponse à l’insécurité alimentaire et du programme de résilience agricole.
« Il s’agit d’effectuer des transferts d’un montant de 120.000 F.CFA à chacun des 11.687 ménages ciblés qui représentent 93 497 personnes et qui bénéficieront de l’assistance publique, pour un montant total de 1 milliards 402 millions 440 mille F.CFA dans le seul département de Louga », a déclaré M. Ka.
Il a souligné que « les ménages ciblés sont principalement ceux dont les principales sources de revenus proviennent de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture ».
« Ce projet marque un tournant important dans notre engagement à vaincre l’insécurité alimentaire au Sénégal et à assurer le bien-être des populations, en particulier les plus vulnérables », a-t-il poursuivi.
S’agissant du programme de résilience agricole, il a rappelé qu »il vise à aider les ménages défavorisés à accéder plus facilement aux intrants agricoles subventionnés leur permettant ainsi de surmonter les obstacles liés à accès aux facteurs de production.
Selon lui, « les bénéficiaires reçoivent des transferts monétaires pouvant atteindre 200 000 F.CFA, ainsi qu’un soutien sous forme de sensibilisation, de coaching collectif et de suivi de la production ».
« L’objectif est de toucher 3 426 ménages, répartis dans les départements de la région de Louga, notamment le département de Linguère avec 1 304 ménages et Kébémer avec 2 122 ménages », a-t-il précisé.
Il a fait savoir que « le budget total alloué à cette troisième phase s’élève à environ 6 000 000 000 F.CFA, dont 685 200 000 F.CFA destinés à la région de Louga, répartis comme suit : 260 800 000 F.CFA pour le département de Linguère; 424 400 000 FCFA pour le département de Kébémer ».
« L’État du Sénégal considère la protection sociale adaptative des populations pauvres et vulnérables comme un axe stratégique de sa politique de développement en vue d’un Sénégal émergent d’ici à 2035 », a-t-fait valoir.
« À cet effet, a-t-il dit, plusieurs filets sociaux sont en cours de mise en œuvre pour renforcer la résilience des ménages démunis, dont les conditions de vie sont aggravées par des facteurs exogènes ».