Revue de presse : Le retard dans la désignation du candidat de Benno est matinal sur les Unes de ce mardi !

Depuis la déclaration du Président de la République Macky SALL, assurant sa non-candidature pour la Présidentielle 2024, les spéculations vont bon train en ce qui concerne sa succession.

 

Tout de même, seul Macky SALL pourra designer celui ou celle qui le remplacera en 2024. Mais, la décision reste incertaine et le retard conséquent a été constaté pour ce processus. Ainsi, les quotidiens du jour se sont penchés sur ce non-choix qu’ils qualifient d’ “ erreur “.

« Il prend tout son temps, avant de prendre des décisions », a écrit “L’As“, parlant du Président de la République.

« Conséquence : cela laisse transparaître de grandes divisions au sein de la majorité présidentielle », a–t–il été ajouté.

“Source A“ a, pou sa part, affirmé qu’ “ en cherchant à prolonger le suspense autour du choix du candidat de BBY, Macky SALL s’est finalement planté !

La lente prise de décision « permettra aux candidats dits rebelles de gagner du temps, d’avoir plus de marges de manœuvre [et] de multiplier leurs chances », a poursuivi ledit journal.

“WalfQuotidien“, en ce qui le concerne, croit savoir pourquoi Macky SALL n’a pas encore désigné le candidat de BBY.

« Derrière ce retard volontaire, se cache une stratégie savamment orchestrée pour empêcher les éventuels frondeurs de Benno Bokk Yaakaar d’avoir le temps matériel de collecter des parrainages », a–t–il été deviné par le journal du Groupe Walfadjri !

« Pour le Président Macky SALL, le choix du candidat est clair dans sa tête, mais il lui faudra panser les plaies profondes laissées par le long temps d’attente », a rappelé “L’Observateur“.

Selon ledit quotidien, « le fait de décider lentement ou de rendre publique sa décision à la dernière minute, “ n’était pas son souhait . »

« La stratégie de Macky SALL a produit un effet contraire […] Le temps d’attente […] s’est retourné contre lui », a renchéri “L’Observateur“.

« Des démarches […] se multiplient, laissant apparaître les profondes divisions dans les rangs de la coalition », a–t–on pu lire dans le journal du GFM.

 

« Une autorité impartiale…? »

Concernant l’organisation de l’élection présidentielle, « l’opposition récuse Antoine–Félix A. DIOME, le ministre de l’Intérieur », a rapporté “Kritik’ “.

« Considéré comme farouche partisan du Président sortant, le locataire de la Place Washington n’inspire pas confiance aux députés de l’opposition », a relevé ledit journal.

L’opposition réclame « la nomination d’une autorité neutre » au ministère de l’Intérieur, qui est chargé de l’organisation des élections.

« Nous avons besoin que la question de la transparence du vote, avec la désignation d’une autorité impartiale, soit définitivement réglée », a écrit “Sud Quotidien“, citant le groupe parlementaire “Yewwi Askan Wi“.

“Tribune“ a relayé le texte publié par 141 personnalités réclamant la libération d’Ousmane SONKO et d’autres militants de l’opposition.

« Des voix s’élèvent, dont celles de l’ancien ministre de la Justice Serigne DIOP », pour « demander la libération d’Ousmane SONKO et [le retrait] du décret de dissolution de Pastef » – son Parti – a affirmé le journal.

“L’info“ a relayé la tribune de l’écrivain et économiste Felwine SARR, qui a instamment déploré « la situation politique au Sénégal ».

« Il a couché, en noir gras, les maux de la démocratie et de l’État de droit dans le pays », a commenté “L’info“.

Les détenus Hannibal Djim, Cheikh Bara NDIAYE et Ousmane SONKO « refusent tout soin », selon “Libération“. Le journal a ainsi rappelé qu’ils « mènent une grève de la faim. »

“EnQuête“ s’est, pour sa part, préoccupé du trafic de bois de rose au Sénégal.

« Confrontés à la raréfaction du produit au Mali, les trafiquants se rabattent sur les forêts sénégalaises et guinéennes », a–t–il été souligné.

« Si le Mali reste l’épicentre du trafic de bois de rose, les pays voisins ne sont pas épargnés », a ajouté “EnQuête“, affirmant que le Sénégal paie un lourd tribut à ce commerce.

 

« Un coup d’épée dans la mer… »

Le Soleil et d’autres journaux évoquent le rapatriement de 37 rescapés du naufrage, au Cap-Vert, d’une pirogue qui transportait des migrants sénégalais.

« Sept corps retrouvés dans la pirogue ont été inhumés sur place », au Cap-Vert, a–t–on pu lire dans “Le Soleil“.

“Bès–Bi, Le Jour“ a estimé que « les efforts fournis par les pouvoirs publics sénégalais pour éradiquer la migration irrégulière sont uncoup d’épée dans la mer“ ».

Il consacre au sujet une enquête dans laquelle sont passés au peigne fin les rôles des pays de départ des migrants au sujet, des pays d’accueil et des passeurs : « ces passeurs s’enrichissent sans scrupule », a invoqué le journal.

« Des larmes et des souvenirs que l’Atlantique ne pourrait pas avaler », s’est nettement indigné “Le Quotidien“, – concernant la douleur des populations de Fass Boye –.

Des dizaines de ressortissants de ce village de pêcheurs situé dans la région de Thiès (ouest) ont péri en mer, la semaine dernière, en tentant de se rendre en Europe, à bord d’une pirogue.