Audition : Bassirou Diomaye Faye assume et déclare être un “otage“ du régime de Macky…

Bassirou Diomaye Faye, Secrétaire général et n° 2 du Parti Pastef–Les Patriotes, sera, à nouveau, présenté au juge, ce mardi, après un premier retour de Parquet. Il a été arrêté vendredi soir pour notamment « outrage à magistrat…. ».

 

D’après “Les Echos“, qui cite un avocat de M. Faye, le Parquetier en chef a ouvert une information judiciaire.

Le journal est aussi revenu sur les détails de son audition. En effet, le secrétaire général de Pastef–Les Patriotes a été entendu sur le texte en question intitulé « La clochardisation continue » et qui a fait le tour de la toile.

Face aux enquêteurs, Bassirou Diomaye Faye a avoué être l’auteur du texte. Tout de même, il ne reconnait pas le délit de “diffamation“ sur un corps constitué, à lui imputé ; tout comme il a nié les infractions de “diffusion de fausses nouvelles, d’outrage à magistrats… “

Dans sa Défense, le n° 2 de Pastef–Les Patriotes a soutenu que “chacun est libre d’interpréter comme il l’entend“. Il a aussi dénoncé la violation des droits de son leadeur Ousmane Sonko. Sur le fameux passage, où il écrit que “des magistrats ont une mission“, qui est « d’égorger, de dépecer et de servir de la viande fraîche d’opposant politique au Président Macky Sall », il a rétorqué n’avoir visé personne…

Il a dit n’avoir remarqué que c’est par le biais de décisions de Justice que les candidats de l’opposition sont souvent écartés des joutes électorales.

Il a ajouté qu’il fustige non pas tous les magistrats, mais une infime partie. Interpellé à nouveau sur le “caractère diffamatoire“ de ses propos, il a dégagé en touche, tout bonnement…

Pour se défendre, il a informé qu’il a juste apporté un regard critique sur le fonctionnement de la Justice par rapport à une situation, notamment l’enrôlement du dossier de son leader pour le 17 Avril, alors que les délais de recours courent toujours.

Et ainsi Bassirou Diomaye Faye de conclure, en dénonçant les circonstances de son arrestation qu’il qualifie « d’arbitraire ». Il a aussi déclaré qu’il est un « otage » du régime de Macky Sall.