(Photos) – Ramadan 2023 – Distribution de “Ndogou“ : De rassurantes bonnes grâces au service de la Communauté…
Un mois sur douze, la Communauté musulmane, en posture de quête fervente de la Félicité céleste, multiplie, voire revoit considérablement à la hausse mille et un gestes aimables, au bénéfice exclusif des musulmans, sans distinction aucune.
En effet, que l’on soit de confession musulmane ou chrétienne, il est d’un secret de polichinelle de rappeler que l’homo-senegalensis est porté par nature à donner, autant que faire se peut. Ainsi, dans ce contexte où Pâques et Korité se profilent respectivement à l’horizon, la fraternité interreligieuse, magnifiquement symbolisée par une carafe de “ngalakh“, un gigot de mouton ou encore par un sachet de beignets, aura indubitablement tous ses droits…
Dans la même veine, la générosité légendaire du Baye–FALL se mesure à sa juste valeur en temps du Ramadan. Ainsi, convoyeur attitré de mets fumants et succulents vers son guide religieux au–dedans de la Cité bénite de TOUBA, le Baye–FALL n’a de cesse offert, si besoin est, l’illustration parfaite de l’amour du prochain pour la seule Face de Dieu, quand on sait, par exemple, qu’“offrir une poignée de nourriture à un jeûneur est mieux que construire une mosquée“…
Telle une machine à remonter le temps, la mission du Baye–FALL reste inchangeable, inoxydable et inaltérable : entre champs, futaies, cuisines et zikr, le disciple de “Bàboul-Mouridina“ n’a d’yeux que sa noble mission sous la houlette du Marabout, Cheikh suivi scrupuleusement pour accéder à l’agrément d’Allah, Hazza–Wa–Djallah !
Tout à son honneur, les petits plats sont mis dans les grands, le ton tout trouvé pour le Zikr, de colossaux moyens déployés, alors que pour la préparation des repas de rupture convoyés vers le Marabout, il est formellement prohibé de goûter, ne serait–ce pour mesurer la teneur en sel, en épices ou en avoir le cœur net pour ce qui est de la texture des sauces.
Voyons voir que le but recherché est très, très loin des mondanités et autres futilités dominatrices en ce bas monde. A contrario, “servir et non se servir“ est, tel un leitmotiv, les visées du Baye–FALL. Pour se faire, au lieu de se réjouir surabondamment, dans une société sénégalaise où l’on entend parfois des expressions comme “Sama bopp’a mala gueuneul dou bagne naa-la… Ndiarigne lo fékké… Séddeulé taamou naa-thia kouddou you ndieukk-yeu“, le Baye–FALL respecte, à la lettre, la recommandation de Mame Cheikh Ibrahima FALL “Bàboul-Mouridina“, qui ordonnait aux disciples mourides : « Nangoo diokhé gnam, ta gnémé toumeu »…
Ainsi donc, gracieusement offerts au guide religieux, tous ces mets en grande quantité, soigneusement enjolivés et préparés avec méticulosité, seront généreusement redistribués au voisinage, en parfait accord des sentiments et des convenances. Quand on sait pertinemment que les temps sont assez durs, la conjoncture pas si clémente que cela et que les prix des denrées de première nécessité ne sont guère à la portée de toutes les bourses, l’on ne peut que tirer un grand coup de chapeau aux disciples de Mame Cheikh Ibrahima FALL qui, par devoir inestimable et sens élevé de l’amour divin, adoptent parfaitement une posture transcendantale vis–à–vis du prochain, à travers une haute attitude gracieuse.
Sur fonds propres, la main du Baye–FALL nourrit plus d’un gagne–petit, apaise d’innombrables pauvres et soulage nombre de démunis.
Comparable à la personne bénéficiaire du poisson ou de la viande dont elle ignore totalement les pêcheur et éleveur, les bonnes grâces du Baye–FALL touchent des endroits assez incroyablement éloignés de leurs demeures.
Tout bien considéré, la générosité arcboutée sur une quête du précieux agrément d’une Providence bénigne, à travers un mois truffé de lauriers et triomphant de gloire, est dans sa plus grande plénitude avec ce geste aimable du Baye–FALL, disciple de Mame Cheikh Ibrahima FALL.
Plût à Allah, du haut de son intrépide Guidée, que son noble agrément ennoblît admirablement notre jeûne, nous prête longue vie, excellente santé et nous accorde son Pardon, source de Miséricorde…, AMINE !