Chambre criminelle de Tambacounda : Mandat d’arrêt décerné contre un gendarme

Le marteau de la Chambre criminelle du tribunal de grande Instance de Tamba a tapé fort à la perte des éléments de la bande du défunt et célèbre malfaiteur du nom d’Amadel, qui s’est donné la mort à la prison de Louga. Ils ont écopé de 3 ans de prison ferme. Un mandat d’arrêt a été décerné contre le gendarme Ibrahima Diémé.

 

C’est suite à une alerte de l’éleveur Amadou Sow auprès des éléments de la brigade de la gendarmerie de Koumpentoum, du vol de son troupeau de 38 béliers convoyés à bord d’un véhicule en direction de Kaolack. L’enquête des gendarmes a permis de savoir que c’est le nommé Seydina Aliou Kâ alias “Gorgui“, qui a affrété un véhicule loué à 150 000 francs CFA. En compagnie de ses amis, Amadou Ka dit “Bambel“ et Diogoye Ba dit “Belel“, qui a sollicité les services du gendarme Diémé pour leur faciliter le voyage jusqu’à Kaolack. Diémé qui était à bord du véhicule, brandissait à chaque fois, sa carte professionnelle pour convaincre ses collègues de la régularité de ce convoi. Arrivée à destination, la bande va écouler l’intégralité du troupeau volé à des revendeurs, à l’exception de 9 béliers remis à Amadou “Bambel“ Kâ, ainsi qu’un autre bélier gracieusement offert au gendarme Diémé, sur instruction de “Belel“.  Ils seront tous mis aux arrêts pour “ association de malfaiteurs et vol en réunion commis la nuit avec usage de véhicule portant sur 38 béliers “.

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Rendant son verdict, la Chambre criminelle du tribunal de grande Instance de Tamba a requalifié les faits de “ complicité de vol de bétail commis la nuit, en réunion avec usage de véhicule “ reprochés aux accusés Diogoye Bâ dit “Belel“, Seydina Aliou Ka dit “Gorgui“, Amadou Ka dit “Bambel“ et Ibrahima Diémé en “ recel de moutons provenant d’un vol commis la nuit “, les en déclare coupablex de ce chef et les condamne à 3 ans de prison ferme et à 500.000 francs CFA d’amende forfaitaire. Ils devront payer solidairement la somme de 4.500.000 francs CFA à la partie civile.

 

Un mandat d’arrêt est décerné contre le gendarme Ibrahima Diémé qui avait bénéficié d’une liberté provisoire.