Sahel : Les États-Unis engagent plus de ressources face au terrorisme.

Le 22 septembre dernier, Joe Biden avait promis à Emmanuel Macron d’accroître la coopération avec la France au Sahel. Le président américain souhaitait alors apaiser le différend provoqué par la crise des sous-marins français dont Washington avait fait échouer la vente à l’Australie, en signant un partenariat avec Canberra.

Joe Biden semble donner corps à sa promesse en ouvrant le porte-monnaie : « Les États-Unis ont engagé des ressources supplémentaires au Sahel, annonce le communiqué commun, pour soutenir les efforts de lutte contre le terrorisme. » « La France et les États-Unis rechercheront les moyens d’accroître le soutien multilatéral au G5 Sahel, à ses États membres et à la Minusma », poursuit le texte.

Cela signifie-t-il que Joe Biden s’engage à appuyer le placement sous le chapitre 7 des Nations-Unies de la force G5 Sahel, qui lui garantirait un financement pérenne ? En tout cas, ces annonces de coopération accrue contrastent avec la volonté qu’avait son prédecesseur, Donald Trump, de retirer les troupes américaines du Sahel. Ces dernières apportent un appui à la logistique, au renseignement et à la formation des forces africaines de défense et de sécurité.

Par ailleurs, les présidents américain et français ont souligné, dans leur communiqué commun, « l’importance de la Conférence internationale sur la Libye le 12 novembre prochain, dans la perspective des élections qui doivent se tenir dans ce pays le 24 décembre ».

                              

RFI