Jour de match pour le Sénégal – Krépin Diatta se livre après sa longue blessure : « C’est un sentiment particulier de revenir en sélection »
Krépin Diatta était choisi pour se présenter en conférence de presse ce vendredi, à la veille du match de l’équipe du Sénégal contre la Bolivie en rencontre amicale pour la fenêtre FIFA, au Stade de La Source d’Orléans. Le joueur de Monaco (France), a livré ses sentiments après sa très longue blessure qui l’a éloigné de la tanière plusieurs mois.
Après un an d’absence, qu’est–ce que cela vous fait de retrouver la sélection ?
Comme vous le savez, ça fait un bon moment que je n’ai pas été en sélection pour cause de blessure. Aujourd’hui, c’est un sentiment particulier de revenir en sélection, ça fait plaisir ! Le plus important c’est le présent, le fait que je sois de retour, la blessure est oubliée et je suis très content, même si ce n’était pas facile de ne pas pouvoir venir en sélection alors qu’on a l’habitude. C’est le métier du footballeur.
Dans quel poste préférez–vous jouer en sélection ?
Je n’ai pas de préférence parce que je joue comme meneur de jeu ou ailier depuis tout petit. En équipe nationale U–17, j’ai joué en tant qu’ailier. En équipe nationale U–20, Joseph Koto me faisait jouer en numéro “10“. Tout ça, j’en ai appris. Je n’ai pas un problème à jouer en numéro “10“ ou ailier. À Monaco, mon entraîneur me dit que j’ai les qualités de jouer derrière l’attaquant ou sur un côté donc, je n’ai pas de préférence. Je reste à la disposition de l’entraîneur et je jouerais où il me veut.
Vous êtes parmi les cadres de cette équipe, quel message vous lancerez aux plus jeunes et ceux qui viennent d’arriver ?
C’est important ! Quand je suis arrivé dans cette équipe en 2019, j’ai retrouvé des aînés, des gens qui m’ont bien accueilli et qui m’ont facilité mon intégration. Maintenant, j’essaie de faire la même chose parce qu’il faut toujours rendre à César ce qui lui appartient. J’ai été dans les mêmes conditions à mon arrivée. Que ce soit avec Bamba (Dieng), Pape Matar (Sarr) ou Nicolas Jackson, qui vient d’arriver, je parle avec tout le monde. Tout comme avec Ismail Jakobs dont nous jouons dans le même club. Lui, je suis très content qu’il soit là. J’espère qu’il nous apportera beaucoup de choses.
Comment entreprenez–vous cette rencontre contre la Bolivie ?
Ce sont des matchs très importants pour nous. Si la fédération et le staff ont décidé de jouer contre la Bolivie, il y a une raison derrière. Les équipes d’Amérique du Sud sont agressives et joueuses. C’est bien de jouer contre la Bolivie, parce qu’ils ont des similitudes avec l’Equateur. Il faut bien se préparer et ne pas se dire que c’est une rencontre amicale, il faut tout donner.