Attaque contre la Société civile : Babacar Guèye recadre l’opposition
Le Pr Babacar Gueye, membre éminent de la Société civile sénégalaise, s’est exprimé sur les propos amers tenus en leur encontre par des acteurs politiques, dont Ousmane Sonko. Il a tenu, ce jeudi, à clarifier la posture de la Société civile.
« Au sein de la Société civile, on a l’habitude de subir des attaques. Lorsque nous tenons des propos en faveur de l’opposition nous sommes attaqués par ceux du pouvoir. Et lorsque nous tenons des propos à l’encontre du pouvoir nous sommes attaqués par l’autre partie. Nous sommes habitués. Ces attaques ne nous ébranlent pas, nous restons droits dans nos bottes parce que nous avons la conviction d’être à égale distance des uns et des autres et ces attaques sont une bonne chose ».
La posture de la société civile
« A quelque chose malheur est bon. Parce qu’elles prouvent, à contrario, que nous sommes dans le bon chemin. Nous sommes droits dans nos bottes et nous ne changeons pas de cap. C’est comme ça que nous avons participé à l’observation, à la pacification au vote massif à l’occasion des élections, à la transparence. Nous avons beaucoup contribué au développement de la démocratie dans ce pays, au développement des libertés individuelles et nous l’avons fait parce que nous sommes restés à égale distance des uns et des autres et parce que nous sommes regardés comme une organisation crédible. Et nous avons l’intention de rester dans ce chemin ».
L’appel aux acteurs politiques
« Aux acteurs politiques, nous leurs demandons d’être sereins. Ils peuvent mener leur combat qu’ils mènent avec fermeté mais dans la sérénité. C’est ce que nous, au sein de la Société civile, nous faisons. Nous restons fermes sur les principes mais nous restons tout de même sereins. Nous appelons tous les acteurs de tous les bords à garder cette même sérénité il y a des instances qui sont là pour faire des recours, il faut faire les recours en direction de ces instances là et garder la sérénité. Parce qu’après ces élections, nous allons nous retrouver tous ensemble ».
Ramatoulaye