Réclamant à l’État du Sénégal 25 milliards F CFA : La Pharmacie nationale d’Approvisionnement redoute un risque de rupture en médicaments
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Aux dernières nouvelles, « une dette de 25 milliards F CFA, que l’État doit à la SÉN/PNA, serait la raison d’une rupture de médicaments qui pourrait survenir à la PNA (La Pharmacie nationale d’Approvisionnement) ».
Hier, lundi 24 Juin, « la SÉN/PNA a vu l’Intersyndicale SUTSAS/SAS et le SAMES/PNA, voler à son secours », a ainsi rapporté le journal Bès-Bi, Le Jour.
Selon le journal du groupe E-média Invest, la SÉN/Pharmacie nationale d’Approvisionnement (SÉN/PNA) traverse des difficultés qui risquent de déboucher sur une rupture en médicaments. C’est l’alerte donnée hier, lundi 24 Juin, par l’Intersyndicale – Syndicat unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action sociale (SUTSAS) et le Syndicat autonome des Médecins du Sénégal (SAMES/PNA).
La cause de cette situation est que « la dette de l’État, due à la SÉN/PNA, s’élève environ à 25 milliards F CFA », dette « contractée en raison des initiatives de gratuité des traitements pour des maladies telles que le VIH, la tuberculose, le paludisme, la dialyse, le cancer, entre autres ».
Dès lors, cette dette de l’État du Sénégal a pour conséquence d’occasionner « des retards de paiement envers les fournisseurs, augmentant ainsi les risques de ruptures de médicaments », ont averti, via communiqué, des membres du SAMES et du SUTSAS.
À leur humble avis, a poursuivi Bès-Bi, Le Jour, « cette situation nuit gravement à la réputation et à la stabilité de la SÉN/PNA et complique sa mission de garantir une disponibilité et une accessibilité géographique optimales » des médicaments sur l’ensemble du territoire. La SÉN/PNA affirme que, « dans un tel contexte, il est illusoire d’espérer un système de Santé fort et résilient sans un système d’approvisionnement solide, surtout lorsque 90 % des besoins en produits de santé sont importés. D’où l’impératif d’apurer les créances de l’État envers la SÉN/PNA, en élaborant un plan de remboursement des créances », ont, en ces termes, réclamé les collègues de Dr Mamadou Demba Ndour.
Donc, « l’origine de cette précarité de la Pharmacie nationale est partie de la période du COVID-19, où la SÉN/PNA avait constitué une réserve stratégique de matériel de protection (notamment en masques, gants et autres consommables) d’une valeur de 7 milliards de francs CFA financée, sur fonds propres, dans un contexte de hausse des coûts d’approvisionnement internationaux ».
« Parallèlement…, ont-ils bien voulu préciser…, « le Ministère de la Santé et de l’Action sociale de l’époque a attribué des contrats similaires à des entités non qualifiées, tout en indiquant que la SÉN/PNA n’était pas sa seule source d’approvisionnement ».