Campagne électorale : L’Économie endogène est revisitée par Diomaye Président !
La campagne électorale pour l’Élection du 24 Mars prochain se vit à temps réel. Ainsi, les candidats, sous la bannière de coalitions et mouvements politiques, se prêtent à l’exercice de la prise de parole, dans l’optique de décliner clairement leurs programmes respectifs.
En effet, selon la coalition Diomaye Président, « les choses doivent tourner autour d’une Économie endogène ! »
Donc, à en croire aux membres de Diomaye Président, « il faut mettre en place économique endogène d’industrialisation par substitution aux importations. Par conséquent, il se construit prioritairement sur l’impératif d’un développement par l’industrialisation. Ce modèle aura pour fondements : l’Agriculture comme rampe de lancement, l’Industrie comme relais et la Finance au service du développement. Pour rationaliser les dispositifs de financements, BNDE, FONSIS, FONGIP, DER, toutes ces structures de financements seront substituées par la création d’une seule et unique Banque publique d’Investissement du Sénégal (BPIS) ».
Mise en place d’un livret économique patriotique
Mais également, Diomaye Président entend « mettre en place le livret d’épargne du patriotisme économique populaire, pour les particuliers et pour le financement des Petites et Moyennes Entreprises locales ou régionales ».
D’ailleurs, dans cette rubrique, il faudra inclure « la mise en place des dispositifs permettant de mettre la puissance financière de la Diaspora au service de la renaissance économique et sociale du Sénégal. Pour cela, des filiales de la Banque publique d’Investissement du Sénégal (BPIS) seront ouvertes dans la Diaspora ».
À l’idée de s’inspirer du modèle deutsche, « nous mettrons en place un système bancaire public inspiré du modèle allemand, pour relever le niveau de bancarisation du pays et maitriser le circuit de financement de l’Économie par la création d’une Banque Postale qui devra compter sur le réseau d’agences du Groupe La Poste, déjà bien implantées dans tout le pays », ont-ils renchéri.
Une politique budgétaire rationalisant les dépenses publiques
De plus, au plan sectoriel, plus précisément pour ce qui est d’une politique budgétaire, Diomaye Président affirme imposer une approche de développement à partir des pôles territoires, dont les potentialités seront exploitées à bon escient :
« Nous imposerons aux collectivités territoriales l’élaboration de Plans Locaux de Développement (PLD). Ces PLD seront articulés et mis en cohérence pour élaborer le plan national de développement à l’horizon 2050. Nous inclurons les fonds du PUMA, PUDC et PACASEN dans le fonds d’investissement des Collectivités territoriales et ferons la répartition par priorité définie par les populations ».
Au final, la coalition Diomaye Président a pris un autre engagement dans leur axe programmatique :
« Nous mettrons en place un Conseil des Finances Publiques composé de hauts magistrats financiers et de personnalités qualifiées. Rattachée à la Cour des Comptes, cette instance sera chargée de rendre un avis sur le réalisme des prévisions économiques du Gouvernement et la cohérence des objectifs annuels avec les objectifs pluriannuels des Finances publiques. Nous renforcerons la Cour des Comptes dans ses missions d’assistance de l’Assemblée nationale dans le contrôle de l’exécution des Lois de finances ».
À en croire la coalition Diomaye Président, « pour ce volet sectoriel, une Économie endogène reste plus que nécessaire. Celle-ci est plus à même de développer le Sénégal ».