8 mars 2022 : Amsatou Sow Sidibé plaide pour …
Comme d’habitude, l’institut Supérieur d’Ingénierie et de la Formation (ISIF) a célébré la journée internationale de la femme ce mardi 8 mars, à Fass-Paillotte. Amsatou Sow Sidibé, présidente conseil juridique dudit institut, par ailleurs responsable politique a pris part à la manifestation. Elle s’est prononcée sur l’importance de la femme dans une société.
“Je crois que vous avez pris conscience de l’importance du leadership et le rôle des femmes. En tant que structure d’éducation, vous avez pris le temps d’arrêter les cours pour parler des femmes. On aurait jamais assez de parler du rôle de la femme. Parce que, ce qui devait être le rôle de la femme ne l’est pas encore. Et, c’est du gâchis pour un pays. Les femmes doivent avoir une place importante dans la société, avoir un rôle de leadership dans la famille, dans le quartier“, a plaidé Amsatou Sow Sidibé.
Le professeur de droit de poursuivre : “Ne pas savoir que les femmes doivent jouer un rôle fondamental, c’est de ne rien comprendre. On ne peut pas mettre à côté plus de la moitié de l’humanité et vouloir réussir quelque chose. Ce n’est pas possible. Nous avons besoin de tous les bras, de tous les esprits, de tous les cœurs et spécialement du cœur des femmes. Parce que les femmes portent les enfants, éduquent les enfants, gèrent la famille.“
“L’Islam a été mal interprété en Afrique. L’Islam est né dans les sociétés arabes où les filles étaient enterrées vivantes. Dans la religion islamique, on a dit c’est quoi ça, cette barbarie. Laissez ces filles vivre, donnez leur des droits. Quand on prend la religion musulmane, que l’on parle du privilège de masculinité dans l’héritage, on dit que la fille a la moitié de la part de l’homme. A l’époque, les femmes devaient, selon la religion musulmane, être entièrement prises en charge par le père, par le mari, par le frère. En plus, il lui est donné la moitié de part de succession pour acheter des bijoux. Donc, la religion musulmane a favorisé les filles et les femmes. Malheureusement la culture qui existait avant l’Islam a été maintenue. La femme est un don de Dieu. Dieu aime l’harmonie et la femme est l’harmonie“, a rappelé Amsatou Sow Sidibé.