La question de l’homosexualité est une question qui doit être gérée avec responsabilité. C’est un phénomène de société très complexe. La religion est claire et la constitution aussi. Certains veulent en faire un combat personnel pour des ambitions politiques. Ils savent que c’est une question sensible qui fait réagir. Ils comptent l’exploiter politiquement jusqu’au bout, et ça va s’intensifier avec les législatives, ils veulent être députés.

Je suis farouchement contre Macky SALL,  mais sur cette question il a été d’une clarté extrême et à plusieurs reprises: « Tant que je suis président de la république l’homosexualité ne sera pas légalisée au Sénégal ». A sept reprises devant les plus grandes personnalités du monde, il a été ferme. Il a été vraiment clair concernant cette question. En 2014 il dit que le pays n’est pas prêt à dépénaliser l’homosexualité.

En 2016,  il précise que l’homosexualité est contraire à la religion musulmane et chrétienne. En 2020 il dit devant PM Canadien: « Les lois de notre pays obéissent à des réalités qui sont le condensé de nos valeurs culturelles. Elles sont le reflet de notre vision, de notre manière de vivre et d’être. Et ces lois interdisent l’exhibition, les relations contre nature. Cela n’a rien à voir avec l’homophobie. » Et récemment le 27 Janvier 2022 quand le recevait le collectif des imams et Oulémas du Sénégal en ces termes: « Tant que je serai à la tête du pays, l’homosexualité ne sera pas dépénalisée au Sénégal »

Et la loi en vigueur au Sénégal est aussi claire: les gays et lesbiennes sont passibles de peines de prison allant de un à cinq ans et d’une amende de 100.000 à 1.500.000 F CFA. La proposition de loi rejetée le 7 janvier prévoyait dix ans de prison ferme et une amende de 1 à 5 millions de F CFA pour les personnes reconnues coupables de « lesbianisme, bisexualité, transsexualité, intersexualité, zoophilie, nécrophilie et autres pratiques assimilées ». Et si cette proposition de loi est votée c’est quoi la suite ? J’espère que cela empêchera les gens d’avoir des relations contre natures ?

Depuis 2012 à la veille et au lendemain de chaque élection cette question est soulevée pour déstabiliser le régime. Certains même ont réussi à lier les élections locales à la questions de l’homosexualité. Arrêtez chers manipulateurs

Moussa Athie