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19ème Assemblée Générale de AFERA-Une semaine de réflexion sur l’entretien des routes en Afrique – Chrono-actu

19ème Assemblée Générale de AFERA-Une semaine de réflexion sur l’entretien des routes en Afrique

19ème Assemblée Générale annuelle de l’Association des Fonds d’entretien Routier Africains (AFERA) s’est ouvert, hier, à Dakar. Ainsi les acteurs pendant une semaine vont réfléchir sur l’entretien des routes en Afrique.  

Vecteur d’intégration géographique et économique, les infrastructures routières restent capitales pour le Développement de l’Afrique. Selon le directeur Général du Fonds sur l’Entretien des Routes en Afrique au Sénégal Mamadou Faye a fait savoir que le continent africain investit dans les infrastructures que l’équivalent de 4% de son PIB, contre 14%  pour la Chine. Il ajoute que le réseau routier est reconnu comme étant l’infrastructure publique la plus importante en termes de patrimoine dont disposent les pays africains au sud-sahara. Sa préservation à travers une politique de financement appropriée des programmes d’entretien routier doit être  classée en rang des priorités pour l’ensemble des Etats. Cependant M. Faye note que, malgré les efforts soutenus consentis par les Etats, le réseau routier du continent souffre des déficits de ressources consacrées à son entretien de plus en plus important. « C’est pour combler ce déficit de financement de l’entretien routier que les acteurs du secteur ont encouragé et accompagné les Etats à la mise en place de Fond d’entretien Routier de 2ème Génération qui préconisent la participation des usagers au financement de l’entretien routier », explique-t-il.

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Venu présidé la cérémonie d’ouverture le Ministre des transports terrestres et du Désenclavement Mansour Faye  indique que le  sujet est très pertinent et mérite, en effet, de mobiliser tous les efforts intellectuels. « Dans un contexte mondial de raréfaction des ressources, devant la tâche ardue qui consiste pour nos Etats à mobiliser, à temps et des conditions les plus favorables, les financements nécessaires à la construction des routes sans lesquelles nos efforts de développement seraient délicats, pour ne pas dire voués à l’échec, il est urgent que nos administrations, nos cadres et nos experts dans le secteur discutent en profondeur de l’entretien routier », renseigne Mansour. Il ajoute qu’aujourd’hui, après plus trente ans d’entrée en fonction des premières générations de fonds d’entretien routier, il lui  parait pertinent de s’arrêter pour évaluer les résultats afin de renforcer les acquis et lisser les contre-performances. Cet exercice d’analyse stratégique, voire d’auto-critique, n’est certes pas aisé; mais il lui semble indispensable. « Les fonds d’Entretien routier africains doivent impérativement répondre à ces questions : comment aider nos Etats à financer vite de façon pérenne et en optimisant les charges financières, la construction des routes ? Comment structurer des mécanismes viables et économiquement profitables pour l’entretien routier ? », martèle-t-il. Il avoue que l’Etat construit des routes plus qu’il a besoin de ressources pour les préserver, les entretenir.

« Il est constant que le contexte économique et les changements climatiques actuels en Afrique génèrent d’énormes besoins pour le développement des routes, leur entretien et la préservation des patrimoines routiers. Cela milite en faveur de la création des Fonds d’Entretien routier ayant autonomie d’actions et dotées de ressources financières à la hauteur des missions qui leur sont confiées. Il s’agit surtout pour les Etats d’assurer leur pérennité, mieux leur durabilité. », termine Mansour Faye.

Ramatoulaye